Depuis longtemps le personnel d’Alquier-Debrousse ne cesse de pointer du doigt les problèmes de fonctionnement et de management du service hôtelier.
Régulièrement les personnels de cet établissement nous ont fait part, ainsi qu’à leur direction et à notre administration, de problèmes à la fois au niveau du manque de professionnalisme de ce service, ainsi que du non-respect des règles d’hygiène et de sécurité dans l’ensemble des espaces, aussi bien les communs que les espaces privés comme les chambres.
On connaissait les difficultés pour les sociétés sous-traitantes qui se sont succédées pour recruter du personnel, avec des amplitudes horaires de 7h00 à 20h00 avec une coupure l’après-midi.
Il a fallu attendre la venue de la police hier matin, 23 septembre, pour pointer les dysfonctionnements administratifs de ce prestataire. Personnel en fuite à la venue des forces de l’ordre, vérification des pièces d’identités, titres de séjour et passes sanitaires. Les suites sont aujourd’hui connues.
Ces missions nombreuses prises en charge par des opérateurs privés, cette externalisation grandissante n’est pas sans conséquences.
Outre la perte de « souveraineté », c’est la perte de compétences qui nous interpelle, mais également un risque de voir le service public dégradé, avec un nivellement des conditions de travail par le bas.
La volonté de diminuer drastiquement les coûts, notamment ceux du personnel, aboutit au retrait par étapes des missions en régie directe. Cela conduit parfois à une baisse de la qualité des prestations impactant les usager.es, les agent.es, voire d’importants dysfonctionnement comme l’illustre cet épisode.
