LES AGENT.ES DU CASVP MÉRITENT PLUS DE CONSIDÉRATION

Depuis plusieurs années, une partie des agent.es du CASVP est placée sous la coupe d’un management totalement inadapté et irresponsable : autoritarisme, agressivité, intimidations, non reconnaissance des compétences, déni de la surcharge de travail, non-respect des personnes…
 
Les conséquences sur la santé et la carrière de nos collègues sont manifestes : les arrêts maladie et les demandes de mutation se multiplient.
 
Où commence la maltraitance ?  
Lorsque l’encadrement prend/ ou menace un agent.e d’une décision de sanction en fonction de critères souvent subjectifs et imprécis, relevant plus de l’ambiance du moment que d’un texte ou d’une circulaire.

Ainsi, arrive-t-on à menacer de sanction disciplinaire l’agent.e momentanément indisponible qui n’a pas traité l’ensemble de ses dossiers.
 
Ainsi, avec des pressions et des menaces, des directions ont obligé les agent.es que l’on soupçonnait « d’avoir parlé aux syndicats » à s’exprimer souvent très en arrière de leur pensée.
 
Ainsi avec des demandes répétées de rendre des comptes sur son activité,  des remises en cause elles-aussi répétées des pratiques professionnelles pourtant validées précédemment.
 
Ces méthodes permettent de faire partir certain.es agent.es pourtant bien évalué.es par la hiérarchie mais qui n’étaient pas strictement « conformistes ». Tous les moyens sont alors bons pour discréditer un.e agent.e.

Ainsi naît et se développe toute une ambiance de crainte, de peur, qui peut attaquer l’équilibre personnel des personnes, rompre la confiance entre l’encadrement et les équipes, voire au sein même des équipes.

Il est temps qu’une réaction s’établisse, car plusieurs années de ce type de traitement ont provoqué dans certains établissements et sites du CASVP des conséquences dont certaines s’avèrent déjà difficilement réparables. Cela, non seulement pour les individus, mais pour la collectivité.
 
Dans nombre d’endroits, le climat professionnel est celui de la méfiance généralisée.
Les normes de conduite que les agent.es respectent sont maintenant plus sévères et plus aliénantes.
Les mesures prises à l’égard des agent.es et plus généralement à l’égard de tous ceux, toutes celles qui occupent un poste de responsable ont renforcé un strict conformisme.
De nouvelles règles de gestion des relations  professionnelles sont en train de s’établir insidieusement.
Ainsi, un.e agent.e peut croire maintenant qu’il doit éviter non seulement ce que la direction interdit catégoriquement, mais aussi ce qu’elle n’approuve pas strictement ; cette conception réduit évidemment la liberté de pensée et d’action.
 
A tous les échelons, on cherche à prendre moins de risques mettant en cause l’esprit d’initiative. 
Les prescriptions de sécurité et de « loyalisme » ont également développé une atmosphère sociale dans laquelle certain.es agent.es sont les victimes de soupçons, basés simplement sur certaines caractéristiques du groupe syndical auquel ils appartiennent.
Ces menaces latentes, ces suspicions, cette inquiétude générale pourraient aboutir à créer une sorte de psychose. Pourquoi laisser faire?

Il est bien entendu que ces dérives ne sont pas généralisées (heureusement !…), mais le simple fait qu’elles existent ici ou là est déjà inacceptable.

Nous demandons à la Direction d’intervenir immédiatement pour faire cesser les agissements de tel.les encadrant.es. Si tel n’était pas le cas, notre syndicat en tirerait toutes les conséquences et utiliserait tous les moyens légaux à sa disposition pour faire changer cette situation.