« INDEMNITÉ INFLATION » QUELLES SONT LES MODALITÉS POUR TOUCHER LES 100 EUROS ?

Face à la hausse des prix de l’énergie et des carburants, le gouvernement annonce une indemnité de 100 euros à destination des actifs, des retraité.es et des étudiant.es dont les revenus sont inférieurs à 2 000 euros nets par mois. Les agents publics sont concernés.

L’UNSA a obtenu des précisions sur les modalités de versement de cette « indemnité inflation ».

La prime pourrait être versée dès la fin du mois de décembre pour les agent.es de la fonction publique territoriale (et de l’hospitalière) et entre janvier et février 2022 pour les autres catégories.

Un seuil de revenus a été fixé : 2 000 euros nets par mois.

Concrètement, ce sont tous les agents qui ont un revenu brut calculé entre le 1er janvier 2021 et le 31 octobre inférieur à 26 000 euros, primes et indemnités comprises avec le traitement indiciaire, qui bénéficieront de ces cent euros.

Pour les retraité.es, le seuil est de 2 000 euros nets de pension.

Le versement sera automatique, aucune demande n’est à formuler.

Cette indemnité ne supportera pas de charges sociales, ni fiscales : elle sera nette de tout prélèvement.

Les agent.es à temps partiel ne verront pas cette indemnité proratisée en fonction de leur temps de travail.

Les agent.es en congés de santé, en congé parental, de proche aidant… percevront également cette indemnité.

Les agent.es à employeurs multiples recevront ces cent euros de leur employeur principal.

Pour les stagiaires de la fonction publique, les critères retenus seront ceux applicables aux étudiant.es : c’est-à-dire être boursier ou être autonome fiscalement.

L’UNSA prend acte de la création de l’ « indemnité inflation » de 100 euros, mais considère que cette indemnité défiscalisée et désocialisée ne répond que ponctuellement à la question du pouvoir d’achat des agents publics, à l’heure d’une reprise de l’inflation.

Celle-ci n’est pas seulement liée à l’augmentation des prix de l’énergie et des carburants. Elle pèse sur tous les agents publics, les retraité.es, comme leurs familles, qui sont donc confronté.es à la baisse de leur pouvoir d’achat.

L’UNSA a demandé au gouvernement l’ouverture de négociations sur la rémunération de tous les agents publics, qu’ils exercent à l’État, dans une collectivité territoriale ou dans un hôpital. Alors que s’est ouverte la conférence sur les perspectives salariales, le contexte impose notamment UNE REVALORISATION DU POINT D’INDICE !!!