Le nombre de cas de COVID-19 donne des signes inquiétants. L’émergence récente du variant Omicron souligne l’importance de la vaccination et des efforts de prévention qui sont nécessaires pour se protéger : respect des gestes barrière et port du masque, télétravail, réduction des déplacements. Depuis le 15 octobre, les tests dits de « confort » sont payants. Pour faire face à la cinquième vague épidémique, plusieurs médecins et épidémiologistes appellent à revenir sur cette décision et demandent le retour de la prise en charge à 100 % des tests PCR et antigéniques.
La fin de la gratuité des tests pour tous. C’est une décision que le gouvernement avait prise pour inciter les Français à se faire vacciner contre le COVID-19. Depuis le 15 octobre, les tests dits « de confort » ne sont plus remboursés pour les personnes non vaccinées, sauf si elles disposent d’une prescription médicale ou si elles sont identifiées comme cas contacts. Un dépistage facturé autour de 22 euros pour un test antigénique et 44 euros pour un PCR !
Le premier ministre l’annonçait ainsi : « Il n’est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais des contribuables ». Or, doit-on considérer les tests pour aller travailler comme des tests de « convenance personnelle » ?? Alors qu’il s’agit d’obtenir un passe sanitaire « activité » valide.
Lorsque l’on sait que, depuis le 29 novembre, seuls les tests PCR et antigéniques datant de moins de 24 heures sont des preuves constitutives du passe sanitaire, c’est 400 euros mensuels qu’il faut débourser, lorsqu’on n’est pas vacciné.e, sous peine de voir son contrat de travail suspendu !
Cette disposition s’est appliquée notamment au CASVP à nos collègues travaillant dans des clubs seniors et restaurants Emeraude autonomes (non situés dans une résidence).
AUJOURD’HUI, DANS CETTE PÉRIODE DE REBOND ÉPIDÉMIQUE, IL N’Y A PLUS D’AMBIGUÏTÉ, IL FAUT POUVOIR S’ASSURER QUE LES PERSONNES INFECTÉES, QUEL QUE SOIT LEUR STATUT VACCINAL, SOIENT DETECTÉES LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE !
Il est d’ailleurs bien attristant de ne trouver trace, dans la dernière note RH, d’aucun signe de compréhension, même de maîtrise de la situation, mais plutôt d’un renforcement du principe d’autorité.
Il est essentiel de renforcer les comportements protecteurs et les moyens moins invasifs car on sait aussi aujourd’hui que vacciner ne règle pas tout, notamment dans des établissements où des résident.es refusent toujours la vaccination.
ANTICIPER. Notre direction doit être en capacité de le faire. Nous savons d’expérience avec la première vague combien il peut être difficile de diffuser rapidement les bons messages au cours d’une situation d’urgence.
PROPOSER des solutions qui intéressent l’ensemble des agent.es, dans leur diversité, également.
En santé publique, l’éducation est un leitmotiv, un enjeu central – même si pour certains cela peut sembler utopique ; et pour d’autres une trop grande confiance accordée à la raison.
L’UNSA ne renonce pas à ses principes fondamentaux : la lutte contre l’exclusion sociale, la lutte pour l’égalité, et la santé publique, la lutte pour défendre le droit du travail guidé par des principes fondamentaux qui font office de garanties aux agent.es, lorsqu’ils.elles sont confronté.es au risque de perte de leur emploi ou de leur rémunération.
