CASVP : DES BUGS DU PASSAGE À L’AN 2022 !

Il n’est pas excessif de dire que les agent.es du CASVP n’y voient pas très clair en ce début 2022, en particulier sur les différents points que nous allons aborder. Cette incertitude serait peut-être moins grande si la direction du CASVP était mieux fixée. Le nombre des questions qui se posent, et que nous posent nos collègues, est tel qu’on a peine à s’y reconnaître. En voici quelques exemples avec quelques propositions de l’UNSA pour faire face à chaque situation.

LE RESPECT DU SCHÉMA D’ISOLEMENT :

● Les laboratoires et les pharmacies étant actuellement « débordés », les résultats ne sont pas systématiquement communiqués dans la journée. Quel statut a l’agent.e cas contact ou potentiellement contaminé.e ? L’UNSA demande qu’une ASA soit attribuée en attente des résultats.  Si oui, une diffusion est à effectuer auprès des SLRH

● Preuve du cas contact par l’assurance maladie difficile voire impossible à fournir. À ce jour, nous constatons, avec la flambée des contaminations, que l’assurance maladie n’envoie pas systématiquement un mail et/ou un SMS informant de la situation de cas contact. Quelle solution peut être envisagée ?

● Concernant les autotests à effectuer ou preuve de test négatif, une attestation sur l’honneur peut-elle suffire ?

● L’UNSA demande à ce que l’on mette à disposition du personnel des masques FFP2 ADAPTÉS, et non ceux des premières vagues trop petits et donc insupportables. Nous l’avions déjà signalé. On nous ressert les mêmes modèles XXS.

DÉPLAFONNEMENT DES HEURES SUP :

● Même situation de crise que lors de la première vague (sans les renforts extérieurs) et de nouveau déplafonnement des HS. Nous nous souvenons que ce levier pour suppléer au manque de personnel avait eu des conséquences qui étaient : souffrance physique (importante charge de travail) et psychologique (conscience professionnelle de vouloir continuellement bien faire tout en se mettant en danger, en difficultés) des agent.es « au front ». Sans oublier de considérer que ce sont souvent les mêmes qui se portent volontaires !

● Nous rappelons que le déplafonnement concerne tous les agent.es « soignants » (ASO au chevet, AS, IDE, AES) en EHPAD et au SSIAD, mais il n’y a toujours pas d’équité concernant la prime Ségur qui se fait plus qu’attendre pour nos collègues du SSIAD qui sont continuellement en difficulté sans reconnaissance et compensation (même si les signaux sont positifs avec la loi n° 2021-1754 du 23 décembre 2021 de financement de la sécurité sociale pour 2022).

TÉLÉTRAVAIL :

● L’UNSA exige que les encadrant.es se rapprochent des agent.es ayant un poste télétravaillable pour faire signer la charte et arrêter de faire du « travail à distance ». Situation totalement hypocrite pour faire des économies sur le dos des agent.es qui n’ont pas tous.toutes, rappelons-le, (pensée au SST du 19ème) du matériel opérationnel. L’UNSA demande à ce qu’on soit clair, localement, et de confirmer le nombre de jours télétravaillable par semaine.

● Ce que l’UNSA constate aujourd’hui, c’est que certain.es directeurs.directrices d’établissement expriment ouvertement leur opposition au télétravail. Ils.elles ne sont pas là pour mettre la pression mais pour soutenir plutôt les agent.es et les cadres, c’est inacceptable. Le télétravail n’est pas une récompense.

NOUVEAUX CYCLES DE TRAVAIL :

● Une communication de dernière minute a été effectuée, quelques heures avant les vacances de fin d’année. La majorité des agent.es reprennent début janvier sans être informé.es par leur hiérarchie des nouveaux horaires. N’étant elle-même pas plus informée !!!!!

● Les SLRH demandent aux encadrant.es de faire signer les nouveaux modules qui sont incompréhensibles car non compatibles aux horaires à effectuer sur le terrain avec les impératifs des différents sites et du personnel.

● Quelle solution pour limiter les bugs sur Chronotime ? Demander les horaires de début de service de chaque agent pour pouvoir formater correctement le logiciel ?

Peut-être ces sujets se présenteraient-ils avec un peu plus de simplicité si la direction du CASVP avait été en état d’anticiper les événements et de les diriger dans une certaine mesure.