TÉLÉTRAVAIL AU CASVP, OÙ EN EST-ON ?

Le 13 décembre 2021, le CT du CASVP décide de la mise en place du télétravail dans l’établissement public. Fini l’informel ? Le travail à distance ? Mais où en sommes-nous ?

Lors de cette réunion, l’UNSA avait tout de même alerté la Direction du  CASVP sur le fait qu’il était anormal de demander aux organisations syndicales de donner un avis sur une nouvelle modalité de travail, sans disposer de  l’ensemble des éléments nécessaires à la prise de décision, en l’espèce le questionnaire d’autonomie et la convention-type de télétravail qui devront être soumis à chaque agent.e.

La Direction du CASVP avait répondu à l’UNSA que les documents concernés n’étaient pas encore disponibles.

Néanmoins, il était entendu qu’au mois de janvier 2022, chaque agent.e disposerait de l’information  nécessaire.

Or, qu’en-est-il  aujourd’hui ? 

Rien … Oui, rien ne justifie le fait que le flou soit le repère le plus certain quant à la manière d’appréhender  l’organisation actuelle du télétravail au CASVP qui demeure, à ce jour, du travail à distance (subi ? choisi ?), faute de la mise en place effective de la nécessaire formalisation.

L’UNSA constate que les modalités de travail à distance peuvent certes satisfaire les directions d’établissement, dès lors qu’elles sont variables, à leur appréciation locale et temporelle, bref essentiellement dans leur plein pouvoir d’appréciation.

Ce qui n’est pas forcément de l’intérêt des agent.es qui se voient confronté.es pour certain.es à la fragilité de leur modalité de travail, voire à la subjectivité de leur encadrement, sans compter l’absence ou l’insuffisance de matériel professionnel).

L’UNSA rappelle que la position de l’administration de valider la possibilité de télétravail seulement si la  continuité de service est acquise – alors que la logique défendue par l’UNSA est celle de refuser le télétravail seulement en cas  de mise en cause de la nécessité de service – créera d’évidence une rupture d’égalité entre agent.es dès lors que, par exemple, les vacances de poste dans son établissement d’affectation pourront lui être opposés pour refuser ‘son’ télétravail, ou «  ses « modalités » de télétravail.

Il n’en demeure pas moins qu’il est plus que temps pour l’administration d’organiser maintenant le télétravail au CASVP, afin de permettre à chaque agent.e de disposer d’un cadre clair d’action, de percevoir l’indemnité afférente, d’éviter l’emprise de la subjectivité d’un management du plein contrôle.

C’est pourquoi l’UNSA demande un calendrier précis de la formalisation du télétravail par sous-direction, par établissement, par service, afin que chaque agent.e soit informé.e, puisse se positionner dans un délai raisonnable, anticiper son organisation de vie professionnelle sur une période suffisante. 

Pour illustration des conséquences du retard de l’administration à gérer la mise en place du télétravail, l’UNSA s’interroge sur la manière dont vont être gérés les congés d’été par exemple.