LE SLRH, UNE CHEVILLE OUVRIÈRE DES RESSOURCES HUMAINES : CONNU ? MAL RECONNU ?

Relai entre le service central des ressources humaines et les agent.es en poste dans les établissements, le service local des ressources humaines est essentiel à chaque agent.e pour la  gestion et le suivi de sa carrière au CASVP : fiche de paie, Chronotime, arrêt-maladie, accident  du travail, formation, supplément familial, prestations (ex : participation aux frais de mutuelle), et bien d’autres points.

Et pourtant, les difficultés sont là :

Les exigences du métier demandent une grande capacité d’adaptation afin de bien appréhender les évolutions législatives, réglementaires, procédurales. Pour ce faire, des formations régulières sont nécessaires. Et là, le bât blesse trop souvent. La nécessité de faire face aux tâches du quotidien empêche l’entrée en formation quand le contenu de l’une ou l’autre pourrait s’avérer pourtant indispensable. Or, cela peut avoir des conséquences fâcheuses tant pour les professionnel.les du SLRH qui peuvent  se trouver en difficulté pour répondre aux demandes d’agents que pour ces derniers en risque de méconnaître leurs droits. Aucun.e agent.e ne devrait subir les conséquences de l’inertie de la Direction.

– la technicité  des gestes à réaliser s’accroît régulièrement, ce qui ne va pas sans fatigue, sans tension et sans pression. Et, c’est encore pire, à l’évidence, lorsque des postes sont vacants, les équipes sous-dimensionnées.

– la nécessité d’être rapide et proactif pour être en capacité de répondre à des demandes du SRH.

– une obligation de disponibilité au service des agent.es afin de répondre aux multiples questions, extrêmement diverses, qui peuvent toucher à des sujets du quotidien  (ex : Chronotime, fiche de paie), heureux (ex congé et mariage), parfois très délicats (maladie, deuil etc.)

L’UNSA demande une réunion de dialogue social avec un état des effectifs en poste au regard des postes budgétés, une présentation des formations à réaliser à l’entrée dans la fonction, le bilan des formations proposées annuellement et le nombre de participant.es effectifs.

De même, à l’occasion du dialogue social, une présentation des primes perçues par catégorie d’agents avec quelques indicateurs (entrée de corps, moyenne du corps, et montant du régime indemnitaire le plus élevé).

Pour l’UNSA, il est devenu indispensable de revaloriser les postes en SLRH, à travers plusieurs gestes possibles :

Intégrer la technicité accrue et  valoriser la pénibilité  du travail permanent sur écran, par la reconnaissance d’une sujétion de niveau 1.

En facilitant une intégration au choix dans la catégorie B, au regard de la technicité et du niveau de responsabilité croissante du métier.

À CE TITRE, L’UNSA PROPOSE :

 une évaluation des tâches réalisées par les agent.es du SLRH, au regard des attendus de la catégorie B, voire de la catégorie A (concernant le responsable du SLRH),

la construction d’un parcours de reconnaissance de la qualification acquise,

la reconnaissance du niveau de responsabilité par une amélioration du régime indemnitaire.

Dès maintenant, il s’agit de contribuer à rendre le travail moins pénible au quotidien, à travers plusieurs points : en accordant toute facilité pour l’accès au télétravail sur trois jours, par l’élaboration d’un protocole de service en définissant l’ensemble des modalités organisationnelles et fonctionnelles, par une augmentation de la capacité de stockage des messageries.