RÉPONSE AUX ATTAQUES DE LA CGT

L’UNSA n’a pas l’habitude de polémiquer avec les autres organisations syndicales ; ça ne correspond ni à l’intérêt ni aux attentes des personnels…. Mais les attaques du tract du 24 juin dernier de la CGT à l’encontre des positions de l’UNSA imposent une mise au point.

Il y a surtout quelque chose d’inacceptable : c’est que la CGT pratique une désinformation irresponsable.

□ LE SÉGUR DE LA SANTÉ
Grâce à la signature de cet accord majoritaire, l’UNSA avec FO et la CFDT, a obtenu l’instauration d’un Complément de Traitement Indiciaire (CTI) de 49  points d’Indice Majoré équivalent égal à 183 euros nets mensuels pour les agent.es exerçant dans les EHPAD, puis, plus récemment, pour les agent.es exerçant les fonctions d’aide-soignant, d’infirmier au sein des SSIAD. Enfin, pour les personnels des secteurs oubliés, incluant les aides à domicile au sein des SAAD dans la liste des métiers concernés pour le versement d’une prime, cette fois-ci, de 183€.
Une réunion technique se tiendra avec les organisations syndicales demain, 29 juin, pour arrêter une liste des ayants droits prévus dans le décret et hors décret.
Chaque pas constitue autant d’améliorations concrètes pour les agent.es. Le Ségur est une avancée importante et marque une étape dans la mise en œuvre de la politique de soutien aux métiers du CASVP. Il fallait le signer.

Il y a encore des agent.es oublié.es du Ségur. L’UNSA continuera à se battre pour elles et pour eux. Attractivité des métiers en berne, équipes à bout de souffle, démissions, difficultés de remplacement… le secteur médico-social affronte une crise qui touche tous les champs, la tâche est encore longue. L’UNSA a été présente à toutes les étapes de la négociation.

□ LA NBI
Nous n’avons pas varié non plus au sujet de la NBI. Considérant toujours la négociation comme le premier objet des préoccupations de toute politique raisonnée, nous nous sommes opposés à toutes les prises de position inutiles. Selon notre doctrine constante, c’est pour une négociation argumentée qu’il fallait réserver son effort. Ainsi, dès le 7 juin 2022, par réciprocité et harmonisation des délibérations avec la Ville de Paris, l’UNSA a demandé l’attribution de points de NBI aux agent.es du CASVP/DSOL exerçant les mêmes fonctions au sein des services.
Nous restons des interlocuteurs vigilants sur ce sujet et agissons auprès de l’administration du CASVP afin de procéder à des ajustements au regard du principe d’égalité de traitement et pour faciliter une mobilité entrante dans nos services.

L’UNSA a imposé deux amendements SUR LA BASE D’UNE STRICTE HOMOLOGIE DE FONCTIONS. C’est la règle suivie par FO également. La seule qui soit efficace. Pas de politique opportuniste et épisodique, pas d’esbroufe, plus de sens, c’est la règle que l’UNSA sait et saura défendre.

Ce que nous pensons : le Comité Technique n’est qu’une instance consultative et dans ce cadre c’est la négociation qui pèse. La dénonciation sans contrepropositions n’est d’aucun intérêt pour la défense des personnels.

Les syndicats ont connu les combinaisons d’alliance les plus diverses, combinaisons déterminées par les thématiques et les circonstances qui sont variables et par les intérêts qui sont changeants. Mais la CGT a décliné toutes les intersyndicales, quittant celle du Temps de travail par exemple, prétextant qu’il ne peut y avoir d’alliances intersyndicales une année d’élection.

Pour l’UNSA, face à la situation des personnels des services du CASVP confrontés à une insuffisance d’effectifs dramatique, l’heure n’est pas à la polémique mais à l’unité pour imposer des créations d’emploi, des conditions de travail respectueuses et une revalorisation des rémunérations des agents.