Le handicap invisible est un handicap non détectable si la personne concernée n’en parle pas. Pourtant, les troubles dont elle souffre impactent sa qualité de vie, et en particulier au travail. Lié à des pathologies chroniques, des maladies psychiques, des déficiences visuelles et auditives ou encore des « troubles dys » (dyslexie, dysorthographie…), le handicap invisible peut, comme son nom l’indique, passer inaperçu.
80% des handicaps sont invisibles.
Le Conseil national du FIPHFP a édité un guide spécifique que vous trouverez sur ces liens.
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Le guide s’organise autour de quatre grandes thématiques :
- chercher à identifier les personnes en situation de handicap invisible pour leur proposer un accompagnement, tout en respectant leur désir de discrétion,
- organiser une capacité d’écoute et d’accompagnement fédérant l’ensemble des ressources humaines de l’employeur,
- bien communiquer sur l’ensemble des dispositions réglementaires : temps partiel de droit, télétravail, aménagement d’horaires,
- utiliser au mieux les dispositifs d’accompagnement des personnes en situation de handicap.
Il permet de mieux connaître les outils à la disposition des employeurs pour un meilleur accompagnement, tant des agent.es en situation de handicap invisible que de l’encadrement, particulièrement « de proximité » et des équipes qui travaillent avec ces collègues.
Le télétravail présente de nombreux avantages pour la personne en situation de handicap. Il permet de mieux organiser sa vie professionnelle en fonction de son état et de certains soins et traitements qui nécessitent des ajustements. De nombreux leviers peuvent être activés pour le rendre possible.
Consultez ce guide afin de comprendre toutes les options dont vous disposez.
Quelques repères :
● À votre demande et après avis du médecin du travail, vous pouvez bénéficier d’une quotité hebdomadaire de télétravail supérieure aux trois jours de droit commun pour une durée de six mois maximum (renouvelable).
● Votre employeur prend en charge les coûts découlant directement de l’exercice du télétravail dès lors qu’une prescription médicale du médecin du travail a défini le télétravail comme moyen de compensation.
● Dans le cas d’une demande de télétravail formulée par un.e agent.e en situation de handicap, l’employeur met en œuvre sur le lieu de télétravail de l’agent.e les aménagements de poste nécessaires, sous réserve que les charges consécutives à la mise en œuvre de ces mesures ne soient pas disproportionnées …
● Un.e proche aidant.e d’une personne en situation de handicap peut, avec l’accord de son employeur, télétravailler plus de trois jours par semaine.
● Une femme enceinte peut désormais télétravailler sans accord préalable de la médecine du travail. L’accord précise que le télétravail ne se substitue pas aux dispositifs de droit commun pour les agents en situation particulière.
L’UNSA invite les services du CASVP qui sont en charge de ce suivi (médecine du travail notamment) à être correctement informés de l’existence de ces outils, afin d’être en capacité d’assurer le meilleur accompagnement de nos collègues en situation de handicap invisible.
