DES MESURES POUR SOUTENIR LE POUVOIR D’ACHAT DES AGENTS : CE QUE L’UNSA CASVP PROPOSE 

Face à une inflation qui impacte et va impacter sévèrement le pouvoir d’achat des agent.es, l’UNSA demande un engagement majeur et solidaire de la Ville en leur faveur.

Le gouvernement alarme, les médias font caisse de résonnance, les instituts économiques attestent d’une croissance continue de l’inflation, et chacun d’entre nous le sait bien : tout augmente de façon considérable.

Pour y faire face, alors que la rigueur budgétaire est à l’enseigne à l’État comme au niveau des collectivités publiques, alors que l’ensemble des Administrations est à la peine pour recruter sur les postes vacants, l’UNSA rappelle que l’amélioration du traitement des agent.es est la base d’une réponse solide pour contrebalancer les conséquences de l’inflation sur les conditions de vie des agent.es.

Ce  sujet est porté régulièrement devant les interlocuteurs.trices qualifié.es concernant les trois catégories de fonction publique et appelle une réponse concrète, bien-au-delà de l’augmentation récente du point d’indice.

Pour autant, il ne s’agit pas ici de se limiter à cette légitime revendication. La ville de Paris, à l’exemple d’autres collectivités locales, de diverses administrations, doit avoir l’initiative d’agir pour préserver la qualité de vie des agent.es, encore plus dans le temps de crise qui semble s’annoncer.

Depuis longtemps, du fait d’obligations ou/et de choix de politique RH, l’Administration a la faculté d’améliorer les conditions de vie des agent.es, en s’appuyant sur divers outils existants ou bien en les créant :

 L’indemnité de résidence : en mai 2022, l’UNSA  a fait paraître un tract à ce sujet, rappelant que la manière de la calculer n’est plus adaptée à la réalité du coût de la vie en Ile-de-France et qu’il est nécessaire pour l’État de proposer une amélioration du dispositif pour une meilleure valorisation de cette indemnité. L’UNSA a écrit à la Maire de Paris afin qu’elle s’engage sur ce sujet en demandant à l’État une amélioration du dispositif.

 Améliorer les prestations sociales de l’AGOSPAP : chèque énergie ? chèque-culture/sport ? chèque-service ?

 Améliorer  les prestations sociales de  la ville : augmentation de la participation  pour la  prise en charge de la mutuelle, de la couverture prévoyance, des frais de transport,

 Améliorer les secours financiers de l’action  sociale des RH  de la DSOL,

 Augmenter le paiement des jours de CET qui peuvent être payés au lieu d’être posés,

 Augmenter l’accès au logement social des agent.es sur le contingent de la ville de Paris,

 Augmenter l’aide à la prise en charge des frais du télétravail, réfléchir à étendre le télétravail,

 Installer le chèque-déjeuner tout comme améliorer la prise en charge des frais de cantine.

 Agir sur le régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (le RIFSEEP).

L’UNSA a conscience du fait que la  situation inflationniste va peser également sur les parisiens et les parisiennes, imposant à la ville d’augmenter ses dotations pour aider les plus en difficultés, pour éviter une accélération de l’appauvrissement de la population parisienne déjà fragilisée.

Pour l’UNSA, la ville de Paris doit s’engager avec force en ce sens, tout en considérant l’évidence suivante : ne pas préserver, ne pas permettre des conditions de vie satisfaisantes aux agent.es, c’est la dégradation assurée du service public, l’accroissement des RPS et des vacances de poste.