Si de nombreux.ses agent.es ont souscrit à une complémentaire santé, peu bénéficient aujourd’hui d’une prévoyance qui couvre les conséquences indirectes d’une maladie ou d’un accident, comme la perte de revenus ou la perte d’autonomie. Que devient le contrat collectif de couverture prévoyance santé de la Ville et du CASVP mis en place le 1er janvier 2020 ? Au 31 décembre 2021, 10 658 agent.es y avaient adhéré, soit 18% des effectifs de la Ville et du CASVP. Pas de chiffres récents, mais nous constatons que ses objectifs d’équilibre n’ont pas été atteints en raison d’un taux insuffisant d’adhésions et de l’âge moyen élevé de ses adhérent.es (47 ans 3 mois au CASVP).
Conséquence : le déficit devra être absorbé en partie par le prestataire, aux 2/3, et pour 1/3 par les adhérent.es par la revalorisation de leur cotisation. Ainsi, le taux de cotisation de 1,44%, négocié avec le prestataire Collecteam/Allianz et valable au 1er janvier 2020, sera porté à 1,66% au 1er janvier 2023.
Barème revalorisé pour l’allocation prévoyance (participation employeur)

Nous avons toujours pensé que pour que le contrat de couverture prévoyance santé atteigne l’équilibre recherché, il fallait une vraie communication sur les bénéfices qu’en retire l’agent.e. En mettant l’accent sur le maintien de salaire. En communiquant fortement auprès des nouveaux.nouvelles agent.es, et en ayant une communication locale régulière.
Notre employeur est tenu d’intégrer des mesures explicites visant à inciter ou à promouvoir la couverture prévoyance santé. Comment cela serait-il possible sans sa participation financière ? À la fois pour tenir compte du vieillissement de la population des agents et de la baisse du pouvoir d’achat.
La participation de l’employeur pour le contrat en prévoyance reste toujours au choix de la collectivité jusqu’au 1er janvier 2025. Le décret du 21 avril 2022 fixe des garanties minimales pour les frais de prévoyance : 7 € par mois et par agent – cette garantie est soit dit en passant identique au panier de soins minimal des salarié.es du privé.
Si l’engagement de la Ville ne va pas au-delà de ces garanties minimales, notoirement insuffisantes, nous nous interrogeons sur ses intentions : aider un peu, communiquer un peu ?

L’UNSA rappelle à la Ville que préserver les conditions de vie des agent.es est bénéfique pour leur maintien dans l’emploi.
