Durant les travaux du comité technique du 30 novembre, nous avons souhaité inclure dans nos échanges avec Madame FILOCHE, Adjointe à la Maire de Paris, et avec l’administration, un sujet que nous portons depuis des mois, que nous avons défendu en octobre devant Monsieur GUILLOU, et que nous continuerons de surveiller avec beaucoup d’intérêt dans un avenir immédiat : la question du pouvoir d’achat des agent.es, et la nécessité de le revaloriser.
Nous pensons, à l’UNSA, qu’il existe un large éventail de possibilités que la Maire de Paris peut saisir, de façon directe ou indirecte, pour répondre prioritairement à l’appauvrissement, à la précarisation d’un certain nombre d’agent.es, à la perte de pouvoir d’achat de toutes et tous.
Pour être juste, précisons que certaines pistes soulevées dans nos propositions n’occasionnent pas de cotisations et contributions sociales et auraient un impact moindre sur les budgets du CASVP.
6,2 % c’est le taux d’inflation sur un an (de novembre 2021 à octobre 2022).
L’augmentation de 3,5% de la valeur du point d’indice en juillet est loin de compenser la perte de ces vingt dernières années.
L’ensemble de nos salaires dépendent souvent de facteurs formels, tels que le traitement indiciaire et des critères fixés par l’État. D’autres paramètres peuvent être déterminés par la ville de Paris, et elle seule.
Comme la participation à la protection sociale complémentaire : la ville a mis en place un contrat collectif de Prévoyance (assurance longue maladie, décès, invalidité) – « Collecteam » – à compter du 1er janvier 2020 et participe financièrement à l’adhésion des agent.es.
La loi va obliger la municipalité à mettre en place un contrat collectif Santé (mutuelle) qui va être discuté en comité social territorial en 2023 pour être mis en œuvre en 2024.
Dans les deux cas, santé et prévoyance, plus la participation de la Ville sera importante et moins les agent.es devront payer pour leur protection sociale…
A ce sujet, plusieurs éléments de réponse ont été apportés par Madame FILOCHE et par notre direction. Toutes deux ont validé les remarques de l’UNSA concernant l’inadéquation des barèmes du contrat actuel afin de tenir compte des revalorisations de traitement : l’indice majoré minimum 352 à temps plein est à 1707 € / le barème 1 Collecteam est à 1650 € ! En intégrant cette modification, la gratuité concernerait alors environ 10% des agent.es, alors qu’actuellement elle concerne potentiellement 295 agent.es (15 agent.es en bénéficient actuellement du fait du non recours). Ce périmètre de gratuité élargi rendrait le contrat plus attractif pour les agent.es et par conséquent pour la Ville dans sa négociation avec le prestataire. Le point sera discuté avec la Ville afin d’être intégré lors de la prochaine définition du marché avec le prestataire.Ainsi, la DRH a par exemple ciblé plus de 350 agent.es qui pourraient bénéficier de Collecteam gratuitement (tranche financée à 100% par l’employeur) et qui ne bénéficient pas par ailleurs de l’APS. Une communication sera dirigée spécifiquement vers ces agent.es. Ces dispositions apportent un début de réponse satisfaisant à nos revendications en matière de pouvoir d’achat
