Nous tenons à remercier chacun et chacune d’entre vous de la confiance accordée.
L’UNSA confirme sa 3ème position tout en progressant en pourcentage.
Nous avons gagné un siège par rapport à 2018, passant à 2 sièges au comité social territorial.
Pour les commissions administratives paritaires du CASVP, l’UNSA est en tête à la CAP A et présente à la CCP.
Nous accorderons une attention particulière sur trois points qui nous semblent importants.
1/ Ne pas méconnaître les sentiments qui se sont exprimés par les élections professionnelles du 8 décembre. L‘accumulation des votes de protestation contre la politique de la Ville.
Pour l’UNSA, un dialogue social permanent pour entendre les demandes des acteurs et actrices de terrain est un impératif que le CASVP et la Ville doivent immédiatement intégrer. Sauf à vouloir souffler sur les braises du mécontentement.
2/ L’abstention très forte, à 60% : sur 5 721 votants, 2 232 suffrages ont été valablement exprimés.
Ce que nous retenons c’est que des agent.es n’ont pas souhaité, d’autres n’ont pu accéder, et donc contribuer au processus démocratique.
Souvent, néanmoins, il ne s’agissait pas d’une renonciation au choix, d’un refus de l’acte politique.
Nous pensons que le vote électronique ne pourra être pleinement utilisé à l’avenir que lorsque sa fiabilité sera confirmée.
Le processus de vote était peu facilement accessible et plus d’une fois inapproprié ; il faut bien le reconnaître comme nous l’ont dit certain.es d’entre vous :il fallait être motivé.e pour voter !
3/ Le processus de vote n’a pas œuvré en faveur de l’égalité dans la concurrence entre les organisations syndicales.
Sans l’intervention des syndicats – certainement plus forte, substantielle et ciblée selon la force et le nombre de ses membres actifs – le taux de participation n’aurait pas décollé.
L’UNSA conduira à bonne fin le travail qui a été engagé en vue de défendre chacun et chacune d’entre vous dans un contexte difficile marqué par des effectifs tendus, la forte charge de travail, la pénibilité maximale connue, notamment par les soignant.es, le flux croissant des usager.es, la complexité des dispositifs et des prestations à mettre en œuvre…
L’UNSA n’abandonnera aucun terrain d’action. Ce sera même le contraire ! Nous irons encore davantage à votre rencontre pour être plus encore en mesure de vous défendre.
Nous continuerons de fournir des informations objectives et fiables, de promouvoir la conciliation – tant qu’elle est possible – dans l’intérêt des agentes et agents et de lutter contre la désinformation.
L’UNSA n’existe que parce que des agent.es – de plus en plus – s’y reconnaissent pour faire valoir leurs droits, leurs revendications. Merci à vous. Ensemble, pour les quatre prochaines années, nous allons œuvrer pour l’intérêt de tous et de toutes.
