À l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, l’importance de l’impact de cet événement sur les agents publics a été soulignée par la Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique (DGAFP) lors d’une réunion le 5 février 2024, mettant en avant la nécessité de reconnaître leur engagement. En parallèle, l’UNSA Fonction Publique a exprimé des préoccupations significatives quant aux conditions de travail des agents, notamment concernant les primes, l’organisation du travail, et le soutien par l’action sociale.
Une préoccupation majeure se dégage des discussions : la question de la mobilité et de l’accessibilité des transports publics à Paris.
Une évidence : les zones de sécurité et de circulation instaurées vont perturber considérablement les trajets habituels, affectant non seulement les Parisiens mais également les agents de la DSOL, notamment ceux se rendant dans les établissements tels que les EHPAD, EPS, CH et au domicile des bénéficiaires des SPASAD.
De plus, une attention particulière devra être accordée à l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap afin de garantir une équité dans l’accès aux transports.
Une communication transparente sur les modifications et les alternatives de transport disponibles sera essentielle.
L’élargissement des dérogations pour accéder aux zones restreintes est un pas positif, mais des efforts supplémentaires seront certainement nécessaires pour ne négliger personne cet été.
L’UNSA Fonction Publique souligne l’urgence d’une collaboration accrue entre les organisateurs des JOP, les autorités de transport, et les syndicats pour atténuer les perturbations.
Ceci inclut la promotion du télétravail, l’ajustement des horaires pour ceux ne pouvant pas en bénéficier, et un soutien spécifique pour les agents impliqués dans les JOP.
Malgré cela, la DSOL fait face à un manque flagrant d’informations sur les adaptations de transport et les aménagements de congés.
- Circulation et accès au travail : Les agents restent dans l’attente d’une politique adaptée, sans aucune directive claire à ce jour.
- Télétravail : Aucune révision des règles actuelles n’est prévue, malgré les recommandations de favoriser cette modalité pour désengorger les transports.
- Horaires de travail et heures supplémentaires : Aucun aménagement spécifique n’est envisagé, même si une extension des heures supplémentaires est prévue pour certains services en cas de difficulté de transport.
- Gestion des crises : Les plans d’action en cas de crises telles que la canicule ou d’autres urgences pendant les JOP ne sont pas définis.
À l’approche des JOP 2024, la gestion de la mobilité urbaine et de l’accès aux transports publics devient essentielle pour Paris. L’absence de directives précises et de stratégies d’adaptation, particulièrement pour les agents de la DSOL, à cinq mois de l’événement, soulève des inquiétudes majeures concernant non seulement leurs conditions de travail et déplacements mais aussi la continuité des services essentiels.
