RÉFORME DU DROIT D’ENTRÉE A L’ASPP : L’UNSA DEMANDE UNE PRISE EN CHARGE ÉQUITABLE

L’UNSA œuvre pour défendre les droits et améliorer les conditions des agents de la Ville de Paris et du CASVP. Dans le cadre des réformes récentes concernant les droits d’entrée aux services de l’ASPP, une nouvelle avancée a été réalisée, mais elle soulève également des préoccupations majeures quant à son financement.

Depuis le 1er avril 2024, l’UNSA a réussi à obtenir une extension de l’exonération du droit d’entrée à l’ASPP pour une tranche supplémentaire, et une réduction des droits d’admission pour les autres tranches. Cette initiative poursuit l’effort de diminution des coûts d’accès initié précédemment.

Ces mesures, destinées à réduire les frais pour les agents utilisant les services de restauration et de loisirs gérés par l’ASPP, ont cependant entraîné un déficit estimé à 100 000€, comme l’indique le rapport d’activité ASPP 2023.

Avec les subventions de la Ville de Paris restées inchangées, l’ASPP a dû ajuster sa politique tarifaire, répercutant ainsi des coûts supplémentaires sur les agents afin de maintenir son équilibre économique.

AVOIR DES ENFANTS, C’EST PAYER PLUS CHER À L’ASPP

Auparavant, le calcul du droit d’entrée se basait sur les barèmes indiciaires. Cependant, suite aux modifications récentes, il prend désormais en compte la rémunération nette.

Cette nouvelle méthode se révèle particulièrement défavorable pour les familles avec plusieurs enfants.

Lintégration du Supplément Familial de Traitement (SFT) augmente ainsi automatiquement le coût d’accès aux services de l’ASPP pour ces agents.

Par exemple, un agent avec trois enfants se voit appliquer un SFT au minimum de 2 304€ annuels, et pour chaque enfant supplémentaire, ce montant augmente d’au moins 1 646€, entraînant ainsi une hausse dans les tranches de paiement.

Face à cette situation, l’UNSA demande que la Ville de Paris finance intégralement la baisse du droit d’entrée pour alléger l’impact financier sur les agents.

De plus, il est essentiel que le calcul du droit d’entrée soit révisé pour exclure le SFT, afin de ne pas pénaliser injustement les agents ayant des enfants.

Si l’UNSA reconnaît et salue les efforts entrepris pour réduire les coûts pour les agents tout en maintenant un bon niveau de service, il est essentiel que ces mesures bénéficient d’un financement adéquat et juste. Nous appelons la Ville de Paris à assumer pleinement ses responsabilités financières pour garantir un accès équitable aux services de l’ASPP. Cela démontrerait un engagement véritable et durable envers le bien-être de tous ses agents.