À l’occasion de la campagne Octobre rose, qui sensibilise les femmes à l’importance du dépistage du cancer du sein, il est essentiel de souligner les récentes avancées législatives en faveur de la santé des femmes en milieu professionnel.
En 2023, 61 214 nouveaux cas de cancer du sein ont été recensés.
Malgré les progrès accomplis, seule une détection précoce permet d’augmenter significativement les chances de guérison.
Le 11 avril 2024, une proposition de loi a été déposée à l’Assemblée nationale pour permettre aux salariées et agentes publiques de bénéficier d’une autorisation d’absence annuelle afin de réaliser une mammographie de dépistage.
Inspiré par l’ancien député Hervé Féron, ce texte offre une solution concrète à l’un des principaux freins à la détection précoce : le manque de temps dédié pour les femmes actives.
En effet, nombreuses sont celles qui renoncent à cet examen par manque de disponibilité ou par crainte de devoir poser un jour de congé.
Si ce projet de loi est adopté, il permettrait d’accorder aux femmes une demi-journée par an pour se rendre à leur mammographie sans perte de rémunération ni sanction.
S’inspirant du dispositif existant pour les femmes enceintes, cette proposition d’autorisation d’absence répond à un besoin essentiel de prévention.
En 2021-2022, seulement 47,7 % des femmes invitées à se faire dépister ont participé, ce qui montre l’importance d’initiatives facilitant l’accès au dépistage.
Bien qu’il s’agisse d’un projet de loi en attente d’adoption, cette mesure s’inscrit pleinement dans l’esprit d’Octobre rose, et nous soutenons cette initiative qui vise à renforcer l’accès au dépistage et à soutenir la prévention.
Continuons à nous mobiliser pour offrir à chaque femme les meilleures conditions de prévention !
UNSA CASVP 