Le Premier ministre a annoncé une hausse de 2 % du SMIC à compter du 1er novembre 2024. Cette revalorisation portera le SMIC à 1 801,80 € bruts mensuels, et concerne également les agents publics à temps plein, qui ne peuvent percevoir une rémunération inférieure à ce seuil. Une indemnité, applicable dans les trois versants de la fonction publique, garantira que les agents concernés touchent au minimum le montant du SMIC revalorisé.
La DGA (Direction Générale de l’Administration) a précisé que cette revalorisation sera répercutée en appliquant strictement les textes réglementaires en vigueur.
Actuellement, l’Indice Minimum de Traitement (IMT) dans la fonction publique est fixé à 1 801,74 € bruts mensuels (indice majoré 366).
Ainsi, les agents dont la rémunération est basée sur cet IMT se verront octroyer, à compter du 1er novembre 2024, une « hausse » de… 0,06 € par mois !
Une indemnité prévue par le décret du 2 août 1991.
Dérisoire.
Cette augmentation symbolique n’est clairement pas à la hauteur des attentes des agents publics, confrontés à une inflation galopante et à un pouvoir d’achat en constante érosion.
Pour l’UNSA Fonction Publique, il est urgent de revoir l’ensemble des grilles salariales afin d’assurer une véritable progression de carrière, avec des augmentations qui reflètent l’expérience et les compétences acquises.
Nous exigeons une hausse immédiate de la valeur du point d’indice, ainsi que des revalorisations régulières suivant l’inflation. C’est le seul remède efficace pour garantir l’attractivité de la fonction publique et reconnaître l’engagement des agents, qui, chaque jour, font vivre le service public malgré des conditions de plus en plus précaires.
