Depuis mars dernier, FO et l’UNSA interpellent la direction du CASVP sur une revendication pourtant simple et justifiée : l’instauration d’une prime de remplacement au CASVP, semblable à celle mise en place par la DRH de la Ville. Malgré les multiples relances, les reports s’accumulent, et la direction, bien cachée sous une cape d’invisibilité, excelle dans l’art de l’esquive.
On nous avait dit « avant fin mars », puis « à la rentrée ». Aujourd’hui, décembre, toujours aucune réponse.
Le calendrier de l’administration semble avoir ses propres saisons, hors du temps des agents.
● Pourquoi une prime de remplacement ?
Les agents du CASVP sont souvent appelés à compenser les absences prolongées de leurs collègues pour des raisons telles que les congés maladie, le congé maternité ou encore la vacance de poste.
Ces situations, déjà complexes, le sont encore plus dans un contexte marqué par les postes vacants et les sous-effectifs chroniques.
Cette surcharge de travail, qui impacte directement les conditions d’exercice des agents, mérite assurément une reconnaissance légitime.
Inspirée par une initiative de la DRH de la Ville, cette prime consisterait en une indemnité de 200 € brut par mois de remplacement complet (montant réparti en cas de remplacement collectif).
Une mesure équitable, déjà testée et approuvée dans d’autres services parisiens, qui pourrait être adaptée aux besoins spécifiques du CASVP, tout en renforçant l’attractivité des postes et en valorisant les efforts des agents.
● Un dialogue social à bout de souffle
Ces reports successifs illustrent un constat plus large : trop souvent, les demandes légitimes des agents sont rejetées ou reléguées au second plan, sans transparence ni véritable concertation.
Ce dialogue social semble frappé d’une asthénie chronique, où chaque tentative de relance se heurte à une mollesse institutionnelle.
Seules des mobilisations fortes parviennent à forcer une écoute réelle.
Le constat est sans appel : sans confrontation, les agents restent invisibles et la direction se cache.
● La prime de remplacement, où en sommes-nous ?
Malgré les multiples relances de l’UNSA et de FO, le silence persiste.
Pendant ce temps, les agents continuent d’assumer des responsabilités supplémentaires sans reconnaissance, et l’administration pense gagner du temps.
Ce manque d’initiative traduit une inertie coupable, d’autant plus préoccupante que d’autres avancées à la Ville montrent qu’il est possible d’agir rapidement… si la volonté est là.
Nous invitons tous les agents à se mobiliser fortement pour les causes dans lesquelles ils se reconnaissent et à inventer des moyens d’action originaux. Nous serons présents à vos côtés dans toutes les actions de combat, pour répondre à l’inertie coupable de l’administration de la DSOL. La mobilisation commence ici. Le silence ne doit pas s’imposer !
