VIOLENCES, INSULTES, INTIMIDATIONS : ÇA SUFFIT !

Depuis quelque temps, un climat malsain s’installe dans plusieurs établissements du CASVP : violences verbales, menaces, insultes, attaques ciblées contre des agents ou des responsables, mises en cause personnelles, pressions constantes… Ces agissements ne relèvent ni du débat, ni du désaccord professionnel. Ce sont des comportements inadmissibles.

Quand la tension devient méthode

Et lorsque cela se double d’une mise en scène collective visant à isoler, humilier, monter les agents les uns contre les autres, cela devient tout simplement insupportable.

Certains semblent avoir fait de cette stratégie leur fond de commerce.

Derrière de grands discours et de fausses postures vertueuses, on instrumentalise la colère des uns pour démolir les autres.

Désigner, diviser, salir

Des cadres sont désignés à la vindicte.

Des collègues sont attaqués parce qu’ils ne sont pas du « bon camp ».

On fouille dans leur vie privée, on propage des rumeurs, on entretient le soupçon.

La frontière entre critique professionnelle et harcèlement est brouillée — et parfois, délibérément franchie.

La banalisation du chaos

La violence symbolique devient permanente.

Le climat, dans certains établissements, est devenu lourd, défiant, dégradé.

Et le pire, c’est que l’on finit par s’y habituer.

Qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit plus de défendre les agents, mais bien d’en sacrifier, au nom d’un pouvoir que certains voudraient sans limite.

Notre position est claire

Nous ne nous tairons pas devant ces méthodes.

Nous ne nous résignons pas à voir nos collègues abîmés par des jeux de pouvoir cyniques.

Nous continuerons de soutenir les collègues attaqués — qu’ils soient agents ou encadrants — dès lors qu’ils sont visés de manière injuste ou instrumentalisée.

Nous défendons les droits, pas les clans.

Et nous continuerons de le faire sans haine, sans manipulation, et sans jamais franchir la limite du respect dû à chacun.

Ce que nous voulons, c’est en finir avec ces dérives. Et que plus jamais le CASVP ne devienne le terrain de ce type de pratiques destructrices.