JUSTICE SOCIALE : L’UNSA PRÊTE À L’ACTION

Le gouvernement avait présenté à la mi-juillet des annonces budgétaires que nous jugeons inacceptables et scandaleuses. François Bayrou les a confirmées le 25 août, tout en culpabilisant les Français et en ouvrant la voie à une crise politique.

Des mesures antisociales

Parmi ces pistes :

  • une « année blanche » qui va mécaniquement aggraver la charge fiscale des Français,
  • le gel des prestations sociales,
  • la suppression de deux jours fériés,
  • et, surtout, aucune mesure demandant un effort aux plus riches ni aux employeurs.

Ces choix font peser le poids de l’effort sur les salariés, les ménages et les plus fragiles, tandis que les grandes fortunes et les entreprises sont épargnées.

Le vrai problème : les recettes

Pour l’UNSA, le véritable problème n’est pas la dépense publique mais bien les recettes.

Refuser de les augmenter, c’est appauvrir durablement notre modèle social, pilier de solidarité et de justice en France.

Nos propositions

L’UNSA propose des alternatives claires :

  • conditionner les aides publiques aux entreprises : chaque année, 211 milliards d’euros sont distribués sans contrôle suffisant. Ces aides doivent être liées à des objectifs sociaux, environnementaux et d’emploi,
  • mettre en place une taxation sur les hauts patrimoines, à l’image de la « taxe Zucman », qui pourrait rapporter jusqu’à 20 milliards d’euros,
  • taxer davantage les produits nocifs pour la santé (alcool, produits ultra-transformés, trop sucrés, trop salés), à la fois pour générer des recettes et inciter à de meilleures pratiques de consommation.

Ces mesures permettraient de financer un budget plus juste, équilibré et protecteur, garantissant la pérennité de notre modèle social.

L’UNSA mobilisée

L’UNSA continuera à combattre ce budget injuste, en dépit des annonces du Premier ministre.

Quelle que soit l’instabilité gouvernementale, avec l’intersyndicale, nous défendrons l’idée d’une mobilisation, en complément de la pétition.

Le temps de l’action pour une orientation plus sociale et plus juste est devant nous. Il faut un autre budget, où la solidarité ne soit pas une variable d’ajustement mais reste le socle de la cohésion nationale.