Les agents des clubs seniors travaillent dans des conditions qui ne cessent de se dégrader : locaux vétustes, projets immobiliers menés dans l’opacité, effectifs insuffisants, manque d’outils adaptés… L’UNSA porte des revendications claires et concrètes : la santé des agents, l’équité dans les moyens, la reconnaissance du métier et un vrai dialogue social.
Des locaux à bout de souffle : la santé en jeu
Fuites d’eau, humidité, fermetures récurrentes… Les clubs ne peuvent pas continuer à fonctionner au gré des réparations ponctuelles.
L’UNSA exige un plan pluriannuel de maintenance et de rénovation des clubs seniors, assorti d’un calendrier et d’un suivi transparent.
Travailler dans l’humidité ou voir des activités annulées faute de locaux salubres n’est pas acceptable.
Projets immobiliers : les agents oubliés
Trop souvent, des projets de travaux sont décidés sans réelle concertation avec les équipes concernées.
L’UNSA exige que chaque projet intègre en amont les besoins des agents : postes de travail adaptés, espaces d’animation préservés, conditions d’accueil correctes pour les usagers.
Les clubs seniors ne sont pas des réserves dans lesquelles on peut réaménager à la hâte.
Effectifs : sortir de l’arbitraire
Un agent dans certains clubs, deux dans d’autres, sans logique claire.
L’UNSA revendique la mise en place de critères transparents de dotation en personnel (surface, fréquentation, activités).
Cette opacité nourrit un sentiment d’injustice et laisse trop de clubs en sous-effectif chronique.
NBI : de la transparence et de l’équité
La Nouvelle Bonification Indiciaire reste difficile à lire pour les agents : les critères d’attribution ne sont pas clairs et l’information circule mal.
L’UNSA demande la publication d’un tableau précis indiquant les secteurs et les critères retenus, ainsi qu’un élargissement de la NBI aux clubs accueillant du public vulnérable ou soumis à une forte charge de travail.
Reconnaissance du métier
Les adjoints d’animation seniors font bien plus qu’ouvrir des salles : ils accueillent, préviennent l’isolement, gèrent des publics parfois en grande fragilité psychologique.
L’UNSA exige un plan de formation dédié et la valorisation de ces compétences.
Ce travail spécifique doit être reconnu pour ce qu’il est : un métier à part entière.
Dialogue social : fini les promesses
L’administration promet, puis oublie. Les alertes syndicales s’accumulent sans réponse.
L’UNSA exige que tout projet impactant les clubs seniors soit inscrit à l’ordre du jour des instances (F3SCT, CST) et suivi d’engagements écrits et datés.
Le dialogue social, ce n’est pas une option.
L’UNSA ne se contente pas de répéter un catalogue de doléances. Notre exigence est simple : des conditions de travail dignes, des effectifs justes, la reconnaissance du métier et la fin de l’opacité. C’est sur ces bases concrètes que l’UNSA portera la voix des agents des clubs seniors.
