INSALUBRITÉ DANS LES EHPAD DU CASVP : ALERTE SANITAIRE ET EXIGENCE D’ACTION

Depuis plusieurs mois, des signalements répétés font état d’une présence importante et persistante de nuisibles (cafards, rongeurs, …) dans les locaux des EHPAD du CASVP : offices, chariots, couloirs, espaces collectifs, parfois jusqu’au contact direct des résidents.

Des sociétés de dératisation et de désinsectisation interviennent déjà de manière régulière.

Pourtant, la situation persiste. Et avec elle, la souffrance des agents et l’atteinte à la dignité des personnes accueillies.

Une situation contraire au droit et à la santé publique

Le Code de la santé publique (art. L1331-22) impose que les établissements hébergeant un collectif de personnes soient exempts de nuisibles.

L’arrêté du 9 mai 1995 relatif à l’hygiène dans les établissements sociaux et médico-sociaux impose la propreté des locaux et la prévention des risques d’infestation.

Le Code du travail (art. L4121-1) impose à l’employeur une obligation de sécurité et de prévention, y compris dans la fonction publique territoriale.

À ce jour, ces obligations ne sont pas respectées.

Conséquences concrètes pour les équipes et les résidents

Exposition quotidienne aux nuisibles dans les zones de préparation et de soin

Risques de contamination alimentaire et bactériologique

Sentiment de dégoût, perte de sens, épuisement moral des équipes

Atteinte à la dignité et perturbation de la prise en charge des résidents

Des témoignages font état d’incidents répétés, notamment de rongeurs retrouvés au contact direct des agents et de leur matériel en cours d’intervention.

Ce que L’UNSA demande

  1. Un audit réel de performance des prestataires actuels (dératisation/désinsectisation) avec publication des constats.
  2. Un plan d’action durable, daté et traçable, incluant mesures correctives, renfort des moyens et calendrier.
  3. Une information transparente des agents et prise en compte des retours terrain dans le pilotage.

L’UNSA CASVP exige que la direction prenne ses responsabilités, acte un plan de mesures immédiates et rende publique, dans un délai court, la feuille de route choisie pour mettre fin à ces situations. L’inaction ou les réponses partielles ne sont plus soutenables.